de Pierre Schaeffer & Pierre Henry (1952) [version chorégraphique]

Musique concrète en 22 mouvements [1950] (ca. 80′)
de Pierre Schaeffer et Pierre Henry (1ère version)
sur huit platines de disque souple (mono)
réalisée au Studio d’Essai de la RTF
18 mars 1950, École Normale de Musique (Paris, France)

N.B. : L’œuvre est aussi présentée en 16 mouvements (Festival de L’Unesco, Florence, Italie) et, plus tard, toujours pendant l’année 1950, diffusée sur les ondes de la RTF.

Musique concrète en 12 mouvements [1951] (21’22s)
Pierre Henry transfère et retravaille la 1ère version sur magnétophone
6 juillet 1951, Théâtre de l’Empire (Paris, France), avec Orphée 51 ou Toute la lyre

N.B. 1 : La date et lieu de la création donnés sur le site de Pierre Henry sont ceux du 21 mai 1952, Salle de l’Ancien Conservatoire (Paris, France), évènement considéré un « ‘essai expérimental’ privé organisé par le GRMC et la RTF ». On peut lire sur le site de Pierre Henry : « Cette deuxième version, continuité resserrée en 12 mouvements, transférée sur magnétophone et élaborée en juin 1951, fait désormais autorité dans sa version restaurée en 1966. »

N.B. 2 : Neuf mouvements de l’œuvre constituent la base de la chorégraphie de Maurice Béjart dite « le premier ballet de musique concrète »
1955, Théâtre de l’Étoile (Paris, France), Maurice Béjart & Michèle Seigneuret (danseurs)

Collage, de Merce Cunningham (1952) [durée : 15′ ?] (durée des trois morceaux sans reprises : 7’12s)
Chorégraphie solo & pour 4 danseuses et 7 danseurs
sur « Eroica », « Apostrophe » et « Strette » de La Symphonie pour un homme seul (1951)
14 juin 1952, Festival of the Creative Arts à la Brandeis University (Waltham, Massachusetts, États-Unis)

N.B. : Dans Collage (musique d’Henry/Schaeffer), la musique était jouée deux fois : dans un solo de Merce Cunningham et avec le corps de danse au complet. Il s’agirait non seulement de la première présentation publique aux États-Unis de musique concrète comme de la première fois qu’une chorégraphie montrait des gestes du quotidien et des pas de danses populaires (la troupe étant formée par des danseurs professionnels et par des étudiants avec peu d’expérience) sans « signification mimétique« , sans « contenu narratif« . Dans le même spectacle, Cunningham présente une chorégraphie sur les Noces, d’Igor Stravinsky (ca. 23′), commanditée par Leonard Bernstein. Dans la version appelée Collage III (1958, 1963), Cunningham ne fait que son solo, retravaillé.


Ressources

Œuvre musicale (1ère version, 1950) sur le site de Pierre Henry
Œuvre musicale (version définitive 1951/1966) sur le site de Pierre Henry
Collage sur le site de Merce Cunningham
Les Noces sur le site de Merce Cunningham

9 mouvements de l’œuvre (1951) sur le site de Maurice Béjart (1955)
Ballet de Maurice Béjart (1955) sur le site de Pierre Henry