d’Iannis Xenakis (1987)
[Création scénique] Suite (ca. 60′)
pour baryton (amplifié, jouant un psaltérion à 20 cordes), percussionniste, chœur d’enfants (20), chœur mixte (36 : A Bar) jouant des accessoires musicaux et 12 musiciens, avec un prélude électroacoustique
1.1.2.1 – 1.1.1.1 – 2perc – vlc
D’après Eschyle
1987, Gibellina (Sicile, Italie)
Mise en scène d’Yannis Kokkos & Marie-Noël Rio
N.B. : Œuvre commandée et créée, en anglais, au Michigan (États-Unis), dans la ville d’Ypsilanti (1966). Le compositeur crée une « Suite de l’Orestie » (ca. 35′) à partir de l’ensemble de l’œuvre constituée des mouvements Agamemnon, Les Choéphores et Les Euménides (ca. 1h40′).
Pour la création scénique, dans le grec classique original et dans un vaste espace de Gibellina (partiellement en ruines et encore en reconstruction, après le tremblement de terre de 1968), le compositeur rajoute Kassandra pour baryton et percussion et un prélude électroacoustique : des extraits de Mycènes alpha, composé sur l’UPIC au CEMAMu spécialement pour le Polytope de Mycènes (1978). 200 « feuilles-drapeaux métalliques » étaient distribuées au public près de la fin du spectacle pour se joindre aux « Euménides ».
En 1992, le compositeur rajoute encore une pièce inséparable de l’Oresteïa : La déesse Athéna, pour baryton et 11 musiciens.
Le baryton en question est toujours Spyros Sakkas.
Ressources
Œuvre sur le site de Boosey&Hawkes
Cf. mémoire de DEA (Arts et Sociétés Actuelles), Une lecture de l’Oresteia de Xenakis, de Pedro Bittencourt, Université Michel de Montaigne – Bordeaux 3 (2005).